Si Nicolas Sarkozy accepte la proposition qatarie, il n’aurait pas de rôle opérationnel mais serait plutôt une sorte d’ambassadeur, de pourvoyeur de bonnes affaires grâce à son réseau. Contacté par Europe 1, son entourage ne dément pas l’existence d’une telle proposition. La stratégie est autre : banaliser l’information en assurant que l’ancien président ploie sous les propositions. L’idée de gagner beaucoup d’argent – une envie qui le tiraille depuis longtemps et qu’il n’a jamais caché – fait son chemin. Mais pour l’heure, son entourage admet juste qu’ "il réfléchit."
Si Nicolas Sarkozy accepte l’offre qui lui est faite, il pourrait alors dire adieu à sa carrière politique. Y est-il prêt ? Sa vrai-fausse interview dans Valeurs actuelles, la semaine dernière, a donné du grain à moudre à ceux qui rêvent de son retour. Lui dit qu’il ne reviendra que s’il y est "obligé", "par devoir", mais que "franchement, non" il n’en a pas vraiment envie.