Le parlement irakien rouvre la porte à la candidature présidentielle
Un communiqué du parlement indique que 203 législateurs ont voté en faveur de l’ouverture de la candidature, tandis que 62 députés se sont abstenus.
Cette décision a été prise après que la Cour suprême fédérale a jugé que la décision de réouverture de la candidature pourrait être valable si elle était prise par l’organe législatif et non par le président du Parlement.
Le Parlement avait précédemment fixé au 7 février la date de l’élection du président du pays. Toutefois, seuls 58 législateurs ont assisté à la session, ce qui est bien en deçà du quorum des deux tiers de la chambre qui compte 329 sièges.
Un jour plus tard, le président du Parlement a annoncé la réouverture de l’inscription des candidats à la présidence.
Le 10 octobre 2021, l’Irak a tenu des élections législatives, au cours desquelles le Mouvement sadriste du religieux chiite Moqtada al-Sadr est sorti grand vainqueur avec 73 des 329 sièges.
En vertu du système de partage du pouvoir en Irak, le président devrait être un Kurde, le Premier ministre un chiite et le président du parlement un sunnite.
Une fois élu, le nouveau président demandera au plus grand bloc parlementaire de nommer un Premier ministre désigné pour former un gouvernement dans les 30 jours.