"Interrompre une grossesse c’est comme éliminer quelqu’un. Est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?", a demandé le pape argentin aux fidèles rassemblés sur la place.
"Est-il juste d’avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème ?", a-t-il poursuivi, en sortant de son texte prévu. "Se débarrasser d’un être humain, c’est comme avoir recours à un tueur à gages pour résoudre un problème", a-t-il martelé dans une homélie consacrée au commandement biblique de "ne pas tuer".
Le pape a fustigé "la dépréciation de la vie humaine", en raison des guerres, de l’exploitation de l’homme et de l’exclusion.
Avant d’ajouter à cette liste l’avortement "au nom de la sauvegarde d’autres droits". "Mais comment un acte qui supprime la vie innocente peut-il être thérapeutique, civil ou tout simplement humain ?", a encore demandé le souverain pontife.