Le nouveau poste de Ségolène Royal
L’ex-ministre a fait savoir mercredi qu’elle était nommée ambassadrice de France chargée des négociations internationales pour les pôles Arctique et Antarctique.
"C’est ce qu’on m’a proposé et c’est ce que j’ai accepté." Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian "me l’a confirmé". "C’est une très belle mission", a assuré Ségolène Royal lors de l’émission Questions d’info LCP-france info-Le Monde-AFP. L
a nomination interviendra, "je pense, au conseil des ministres de la semaine prochaine", a ajouté l’ancienne ministre, présidente de la COP21. "L’impact du réchauffement climatique se voit massivement aux pôles. La banquise a reculé de plusieurs kilomètres en quelques dizaines d’années. Ces masses d’eau douce qui ont été conservées pendant des centaines de milliers d’années tout d’un coup fondent, se répandent à l’échelle planétaire et ensuite suscitent la montée du niveau de la mer mais aussi des perturbations sur la biodiversité absolument considérables", a expliqué Ségolène Royal.
Recalée du Pnud
Autre grand sujet, "la fonte des glaces (qui) va permettre malheureusement d’accéder à des ressources souterraines, y compris des énergies fossiles, qui n’étaient pas atteignables, qui n’étaient pas exploitables jusqu’à présent. Cela suscite les convoitises des États riverains", a évoqué l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007.
Ségolène Royal, qui après la COP21 avait œuvré à pousser les ratifications de l’accord de Paris, a monté une association, "Manifeste pour une justice climatique". Elle avait déposé sa candidature à la direction du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), qui est revenue à l’Allemand Achim Steiner.
Avec AFP