Conformément aux directives du président (…), le quartier général des armées va libérer un certain nombre de personnes en détention en lien avec des activités terroristes, a affirmé le porte-parole des armées, le général Chris Olukolade, dans le communiqué, précisant que "cette mesure, dans la droite ligne de la générosité du président en vue de promouvoir les efforts de paix dans le pays, va avoir pour conséquence la libération de suspects dont toutes les femmes en détention".
La décision intervient alors que l’offensive, à son septième jour, s’intensifie contre le groupe Boko Haram qui avait réclamé à maintes reprises la libération des femmes emprisonnées.
"Cette mesure s’inscrit dans la continuation de la position prise par le gouvernement fédéral en réponse aux demandes du comité présidentiel pour le dialogue et la réconciliation", ajoute la même source.
L’offensive de l’armée nigériane contre les insurgés s’inscrit dans le cadre de la proclamation, le 14 mai, par le président nigérian, Goodluck Jonathan, de l’état d’urgence dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, dans le Nord-Est du pays.
