Le Maroc, une « priorité majeure » pour les hommes d’affaires britanniques (Nick Baird)

Le Maroc constitue « une priorité majeure » au niveau de la région pour les hommes d’affaires britanniques, vu sa stabilité politique et sa bonne performance économique malgré la crise financière mondiale, a affirmé, jeudi à Casablanca, le Président directeur général de « UK Trade and Investment », Nick Baird.

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Le Maroc constitue "une priorité majeure" au niveau de la région pour les hommes d’affaires britanniques, vu sa stabilité politique et sa bonne performance économique malgré la crise financière mondiale, a affirmé, jeudi à Casablanca, le Président directeur général de "UK Trade and Investment", Nick Baird.

"Le Maroc constitue un marché très important pour les entreprises et les investisseurs britanniques, vu la stabilité et les réformes politiques dont il jouit, outre la bonne performance économique qu’il a réalisée en dépit de la crise financière internationale et des perturbations qu’a connues la région", a indiqué M. Baird lors d’une conférence sous le thème "Partenariat exceptionnel Maroc/Grande-Bretagne : états des lieux et perspectives".

Dans ce cadre, le PDG dudit organisme, dont la première mission est d’apporter le soutien aux firmes britanniques désirant investir à l’étranger, a souligné l’intérêt que portent ces sociétés envers plusieurs secteurs au Maroc, notamment la finance, l’énergie et l’industrie.

"Nous sommes intéressés par le développement du pôle Casa finance city, ainsi que par la coopération dans le secteur de l’énergie, surtout que le Maroc dispose de réserves de pétrole et de gaz sous-exploitées", a détaillé M. Baird, relevant que certaines entreprises britanniques travaillent déjà sur la prospection et que des engagements concrets devraient voir le jour "très prochainement".

Pour ce qui est de l’industrie, "il y a un fort potentiel de coopération entre les industriels du textile marocains et les sociétés britanniques, dans le sens où ces dernières peuvent venir s’approvisionner au Maroc", a-t-il poursuivi, notant que le récent accord entre le Royaume et le géant canadien de l’aéronautique Bombardier "donne un bon exemple à suivre pour les autres entreprises, ce qui les encouragerait davantage à s’installer au Maroc".

Par ailleurs, le responsable britannique a fait constater que la priorité que le Roi Mohammed VI accorde au développement des relations économiques du Maroc avec les nations subsahariennes "offre d’importantes possibilités pour forger un partenariat stratégique avec le Royaume-Uni".

Dans le même ordre d’idées, le directeur de Développement au sein de l’Agence marocaine du développement des investissements (AMDI), Adil Chikhi, a précisé que "tout type de partenariat qui se veut durable doit être basé sur le principe gagnant-gagnant". En l’occurrence, "le Royaume-Uni peut produire de manière plus concurrentielle sur le sol marocain en réduisant ses coûts, alors que notre économie devrait pouvoir bénéficier des transferts du capital et du savoir-faire, ainsi que de la création de nouveaux emplois".

M. Chikhi a expliqué, en outre, que le Maroc agit sur plusieurs axes afin de consolider son attractivité auprès des investisseurs, notamment en offrant des infrastructures propices, une main d’œuvre qualifiée et un environnement politique stable et favorable, outre un positionnement géostratégique et une ouverture commerciale probants.

Le jeune responsable de l’AMDI a appelé, par la même occasion, au renforcement de la coopération entre les entreprises marocaines et l’ambassade du Royaume-Uni afin de partager les listes des entreprises et des secteurs pouvant intéresser les opérateurs économiques des deux pays avec leurs coordonnées, l’objectif étant de faciliter les échanges et la prospection des opportunités d’affaires.

Pour sa part, le secrétaire général de Maroc Export, Larbi Bourbaa, a passé en revue les principales stratégies sectorielles entamées par le Royaume (Plan émergence, Plan Maroc Vert ) ainsi que les actions que prévoit son établissement et le ministère de tutelle afin de doubler les exportations en 2015 et de les tripler en 2018 (comparativement à l’année 2008).

Toutefois, M. Bourbaa a regretté le faible volume des échanges entre les deux pays "comparativement à leur potentiel", expliquant que les exportations du Maroc vers ce pays européen ont totalisé 5,14 milliards de dirhams (MMDH) en 2012, alors que les importations s’élevaient à 8,47 MMDH, soit un taux de couverture de 61 pc.

La conférence, organisée par la Chambre de commerce britanniques au Maroc et animée par le président de ladite Chambre, Mohammed Raihani, vise à dresser le bilan du partenariat entre les deux Royaumes ainsi que les perspectives d’évolution de la coopération économique.

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