Dans un communiqué, le ministère précise que cette mission a été menée en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, à travers la Direction des affaires consulaires et sociales et avec les parties compétentes, indiquant que cette dernière s’est rendue sur les lieux en vue d’entreprendre toutes les procédures préliminaires afin d’identifier les personnes bloquées dans cette zone.
Dès l’achèvement de cette opération capitale, selon le communiqué, le ministère a affrété un avion de la compagnie aérienne nationale "Royal Air Maroc", parti de l’aéroport tunisien de Djerba.
En parallèle, le ministère a veillé à assurer les conditions logistiques nécessaires au transfert des marocains bloqués dans des autocars à leurs villes d’origine, en mettant à leur disposition un staff médical pluridisciplinaire en vue d’accompagner leur arrivée à l’aéroport international Mohammed V, souligne le communiqué.
Il s’agit de la deuxième opération de rapatriement marocaine après une menée en août qui avait permis de ramener 190 Marocains bloqués en Libye. Elle sera "suivie d’autres", a indiqué le ministère.
Des dizaines de familles de migrants marocains disparus ou retenus en Libye avaient manifesté fin novembre à Rabat pour demander aux autorités de rapatrier leurs proches.
Cette deuxième opération intervient après le scandale international né de la diffusion d’images de marché aux esclaves en Libye, qui avait donné lieu à un accord fin novembre entre neuf pays européens et africains en vue de mener des "opérations d’évacuation d’urgence".
Le Maroc s’était d’ailleurs porté volontaire pour mettre à disposition des avions de sa compagnie dans le cadre de ces opérations.
En plein chaos depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est une plaque tournante du transit de migrants africains cherchant à gagner l’Europe.