Le Maroc en pointe dans la lutte contre le terrorisme

Rappelons tout d’abord que les attentats du 16 mai 2003 avaient endeuillé le Royaume, avec un bilan de quelques 44 victimes de l’aveuglement et du fanatisme terroriste. Touché en son cœur, le Royaume se devait de réagir.

Le Maroc en pointe dans la lutte contre le terrorisme
A l’instar des législations dont se sont dotées les grandes démocraties, le Maroc adopta à son tour une législation anti-terroriste d’exception. Les forces de l’ordre, sous la supervision du ministère de la Justice du Royaume du Maroc garant des droits constitutionnels et juridiques des citoyens, également en charge des Droits de l’Homme, ont désormais la possibilité de prolonger la garde à vue, de diligenter des écoutes, de traquer les flux monétaires et financiers douteux en matière d’actes délictueux relevant du terrorisme.

Le démantèlement depuis lors d’une vingtaine de cellules terroristes, dont certaines étaient prêtes à passer à l’acte – à l’image de la cellule implantée dans la ville de Khourigba – démontre la nécessité et l’efficacité de ce dispositif d’exception. A contrario, les critiques adressées par de pseudo ONG Islamistes, mais véritables organisations radicales, comme Annassir par exemple…, s’avèrent infondées et spécieuses.

DENONCER LES IMPOSTURES

Les mouvements radicaux Islamistes s’installent volontiers dans une confusion et des amalgames simplificateurs. Ainsi, la Salafiya Jihadiste, issue d’une mouvance Islamiste radicale étrangère au continent prétend s’accaparer l’héritage de la Salafiya ayant animée la lutte historique du Mouvement National Marocain contre l’occupant colonial ! Une récupération pure et simple sans fondements historiques comme religieux. Ne confondons surtout pas, d’une part l’authentique Salafiya, formée par des patriotes partisans d’une modernité s’appuyant sur l’Islam comme référent identitaire et d’autre part les fanatiques de la Salafiya Jihadiste, rêvant de détruire le Maroc en tant qu’Etat-nation pour lui substituer le rêve chimérique d’une grande Ouma islamique imposée par la violence.
Les prétendus « cheikh du Jihadisme », théoriciens intégristes dévoyés, ont influencé des jeunes en rupture. Ils ont prôné la violence et insulté la société marocaine toute entière, l’accusant d’impiété. Certes, ils n’ont peut-être pas directement diligenté des attentats, mais leur discours de haine et de violence ont préparé un terreau fertile aux évènements tragiques qui allaient secouer le Royaume.

LE ROI, COMMANDEUR DES CROYANTS

Les arguments intégristes sont vides de sens, stupides qui plus est. Le Roi est le Commandeur des Croyants, c’est-à-dire la plus haute autorité religieuse, consacrant toutes ses forces et son aura dans la préservation du religieux. C’est ainsi qu’il mène une politique de sécularisation religieuse affectant tous les secteurs de la société. Et il est le plus à même de conduire le Royaume dans une démarche de modernité se traduisant par une élévation du niveau de vie sans précédent, l’accès pour tous à l’éducation et aux soins, pour donner au Maroc toute sa place sur l’échiquier euro-méditerranéen et mondial, tant au niveau politique, qu’économique, social ou culturel.

Aux critiques tous azimuts proférés par les tenants de la violence, soulignons que la lutte contre le terrorisme s’effectue dans un Etat de droit, incompatible avec les méthodes employés par ses opposants. Il est nécessaire et fondamental que les mesures prises et les sanctions appliquées le soient dans le strict respect de la loi. Notons d’ailleurs que, dans le même temps, le Maroc a promulgué le Code de la famille le plus novateur et le plus égalitaire du monde musulman et qu’il a également préservé les libertés individuelles.

Le danger terroriste est toujours présent et il serait présomptueux de le négliger. La prise en compte de sa dimension et la mesure des réponses apportées permettront de mieux le juguler puis de l’éradiquer définitivement.

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