"Le Maroc a un gisement solaire absolument considérable" qui lui donne les moyens pour subvenir à ses propres besoins en énergies propres et aussi pour l’exportation, a affirmé à la presse, M. Radanne, en marge de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques qui se tient au Mexique. Cette richesse du Maroc, qui doit être "valorisée", lui permet d’adopter des "stratégies de développement intéressants", d’autant que l’énergie solaire est totalement "décentralisée", a-t-il ajouté.
"Le Maroc étant un pays très vaste, avec une composante rurale très importante", le plan solaire lancé récemment par le Royaume s’inscrit dans le cadre d’un "nouveau mode de développement pour l’humanité au 21ème siècle, qui est entrain de s’inventer", a estimé l’expert français.
Par ailleurs, M. Radanne, qui a participé à un panel sur l’adaptation du continent africain aux changements climatiques, a appelé à dégager pour l’Afrique une vision d’un développement réussi bas en carbone.
Il a également invité les décideurs africains à saisir l’opportunité des crédits "fast start" de Copenhague pour lutter efficacement contre les changements climatiques et à se préparer pour pouvoir bénéficier du prochain Fonds Vert, qui sera doté de plus de 100 milliards de dollars annuellement à partir de 2012.