Le FMI plaide pour « une meilleure intégration » de l’Algérie à l’économie régionale et mondiale

Le Fonds monétaire international (FMI) a incité, vendredi, l’Algérie à "rechercher une meilleure intégration" à l’économie régionale et mondiale.

Les membres du Conseil d’administration du Fonds "encouragent à continuer à rechercher une meilleure intégration de l’Algérie à l’économie régionale et mondiale", souligne-t-on dans les consultations de 2011 au titre de l’article IV avec l’Algérie.

Le FMI note également que des "défis importants subsistent" dans l’économie algérienne, citant notamment la nécessité de diversifier l’économie, d’améliorer le climat des affaires, de faire reculer le chômage et de réduire les vulnérabilités à moyen terme.

L’institution incite ainsi les autorités algériennes à "redoubler d’efforts" en vue de préserver la stabilité macroéconomique, rétablir la prudence budgétaire et diversifier l’économie avec un secteur privé plus solide.

"Réduire davantage le chômage, en particulier chez les jeunes et améliorer les débouchés économiques pour tous restent des besoins pressants. Des réformes structurelles plus résolues sont vitales pour atteindre ces objectifs", suggère le FMI.

Les administrateurs soulignent que "bien que les cours élevés du pétrole permettent de répondre aux revendications sociales urgentes et maintenir la stabilité sociale, cela devrait être géré avec prudence" pour éviter des tensions inflationnistes et préserver la viabilité budgétaire à moyen terme.

Ils notent que l’augmentation importante des dépenses courantes en 2011 a rendu la position budgétaire" vulnérable au risque de chute prolongée des cours du pétrole".

Les administrateurs encouragent les autorités à adopter des mesures de rééquilibrage budgétaire, qui pourraient inclure notamment la limitation des hausses de salaires et les recrutements et un meilleur ciblage des transferts et des subventions.

Le FMI estime encore que la poursuite des efforts visant une plus grande mobilisation des ressources budgétaires hors hydrocarbures et la réforme de l’administration fiscale devraient également contribuer à réduire la dépendance du budget moins à l’égard des recettes des hydrocarbures.

Le FMI souligne également qu’"il est important d’assurer la bonne qualité et l’efficience des dépenses publiques".

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