L’ambassadeur d’Espagne au Maroc convoqué pour s’expliquer sur l’hospitalisation du chef du Polisario à Logroño

Selon le site Saharamedia , le ministère marocain des Affaires étrangères a convoqué, ce samedi 24 avril, l’ambassadeur d’Espagne au Maroc pour lui demander des explications sur l’accueil du chef des séparatistes du Polisario, Brahim Ghali au sein de l’unité médicale San Pedro à Logroño (Saragosse).

Les autorités marocaines ont part de leur exaspération et de leur mécontentement face à l’attitude déloyale des Espagnols et rappelé à l’ambassadeur Ricardo Diez Hochleitner que le Sahara est une cause sacrée et nationale dans leur Royaume, a rapporte Saharamédia.

Le chef des séparatistes a été admis dans un hôpital du nord de l’Espagne sous une fausse identité algérienne et des papiers falsifiés pour échapper à la justice espagnole.

Vendredi, Arancha Gonzalez Laya, ministre espagnole des affaires étrangères, a affirmé que les relations avec le Maroc ne seraient pas affectées par l’accueil du chef Polisario, poursuivi par la justice espagnole pour crimes et tortures.

« Cela n’empêche pas et ne perturbe pas les excellentes relations que l’Espagne a avec le Maroc », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse, ajoutant que « c’est strictement humanitaire ».

Les avocats des victimes des actes criminels commis par le dénommé Brahim Ghali ont déposé, jeudi, une plainte auprès de la justice espagnole pour l’activation du mandat d’arrêt européen émis à l’encontre de ce dernier.

Lire aussi: La défense des victimes du chef du Polisario dépose une plainte urgente pour son arrestation

La plainte urgente a été déposée par les avocats de l’association sahraouie de défense des droits de l’homme «ASADEDH», a-t-on appris vendredi auprès de leur cabinet.

Selon « Algérie Part« , le transfert en Espagne de Brahim Ghali a nécessité une prise en charge onéreuse, précisant que c’est l’Algérie qui a débloqué rapidement les fonds nécessaires pour financer cette hospitalisation.

« Ces derniers jours, de nombreux malades algériens ont été empêchés de partir à l’étranger pour se  soigner faute d’une autorisation spéciale de sortie du pays imposée depuis mars dernier en raison de la fermeture des frontières du pays qui dure depuis plus d’une année », déplore le site algérien.

Et de souligner que « le traitement de faveur accordé par l’Etat algérien à Brahim Ghali est scandaleux au regard des difficultés et injustices subies par les Algériennes et Algériens lambda ».

 

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