L’ambassade du Maroc à Paris dément catégoriquement toute relation avec Abdelhakim Sefrioui

L’ambassade du Maroc à Paris a catégoriquement démenti toute relation avec Abdelhakim Sefrioui, figure de l’islam radical en France. L’individu est en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat odieux de l’enseignant Samuel Paty.

Interrogé lundi par Atlasinfo après la publication par des médias d’une information sur une supposée proximité entre Abdelhakim Sefrioui et l’ambassade du Maroc à Paris, celle-ci « a catégoriquement démenti » toute relation avec cet individu, qualifiant cette information d’allégation malveillante.

« Sefrioui n’est pas connu de l’ambassade ni des consulats généraux. Aucun signalement n’a été effectué par les autorités françaises à l’ambassade du Maroc en France ni », a déclaré à Atlasinfo une source autorisée au sein de la chancellerie marocaine.

« Ce sont les autorités françaises qui lui ont accordé la nationalité. Les idées qu’il défend vont à l’encontre de la doctrine de l’Islam tel que prôné par le Royaume du Maroc », a-t-on ajouté de même source.

Samuel Paty a été décapité en pleine rue à Conflans-Sainte-Honorine en région parisienne, sur le trajet entre son collège et son domicile vendredi après-midi et son agresseur, un Russe tchétchène, a été tué par la police.

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Le père d’une élève, Brahim Chnina,  avait dès le 7 octobre appelé sur Facebook à la mobilisation contre l’enseignant. Dans une vidéo du 12 octobre diffusée sur Youtube, le père de l’élève, accompagné sur la vidéo de l’islamiste radical Abdelhakim Sefrioui, très remonté, cible l’enseignant et fait témoigner sa fille.

Brahim Chnina et le militant islamiste radical Abdelhakim Sefrioui « ont manifestement lancé une fatwa » contre le professeur Samuel Paty pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet, a déclaré lundi le ministre de l’Intérieur, chargé des Cultes,  Gérald Darmanin.

« Ils ont manifestement lancé une fatwa contre le professeur », a indiqué le ministre de l’Intérieur sur Europe 1, en désignant les deux hommes, qui font partie des onze personnes gardées à vue dans l’enquête sur cet attentat perpétré vendredi.

 

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