La tête forte du gouvernement français, Arnaud Montebourg, claque la porte

Le ministre sortant de l’Economie, Arnaud Montebourg, a annoncé lundi qu’il reprenait sa liberté à la suite de la démission du gouvernement consécutif à ses vives critiques contre la politique de François Hollande.

"C’est avec la fierté du devoir accompli, avec le sens des responsabilités qui m’ont été confiées que j’ai indiqué cet après-midi à M. le Premier ministre que s’il jugeait que je me trompais, s’il jugeait que mes convictions étaient contraires aux orientations du gouvernement qu’il dirige, dans ce cas, je croyais nécessaire de reprendre ma liberté, tout comme il accepte de me la rendre", a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

"Que vais-je faire de cette liberté retrouvée? (…) Je vais, puisque je n’ai pas de mandat et ne m’apprête pas à en solliciter d’autres, retourner travailler parmi les Français", a-t-il ajouté.

Dans une déclaration justifiant ses prises de position, il a de nouveau vivement critiqué les politiques d’austérité européennes "inefficaces", "injustes car elles frappent les classes populaires et moyennes".

Après les sorties remarquées du ministre de l’économie, Arnaud Montebourg, et du ministre de l’éducation, Benoît Hamon, appelant à changer de cap économique, l’Elysée a annoncé lundi 25 août la dissolution du gouvernement de Manuel Valls.

Formée au lendemain de la défaite aux élections municipales, l’équipe de Manuel Valls était pensée comme un « gouvernement de combat ». Mais miné par les voix discordantes, le gouvernement de Manuel Valls n’aura duré que 147 jours.

Benoît Hamon, ministre de l’Education qui a joint sa voix aux critiques d’Arnaud Montebourg, pourrait également faire les frais de cette remise en ordre de bataille.

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