« C’est la première fois que nous sommes en mesure de démontrer que nous avons non seulement la connaissance des dangers posés par ces astéroïdes et comètes…mais aussi la technologie nécessaire pour pouvoir les détourner pour éviter une collision avec la Terre », a indiqué Lindley Johnson, officier de la défense planétaire à la NASA, lors d’une conférence de presse.
La cible de DART était Dimorphos, qui orbite autour d’un astéroïde plus massif, Didymos. Les deux astéroïdes ne représentent pas une menace pour la Terre.
De nombreuses photos ont été prises par le satellite LICIACube, qui était équipé de deux caméras et a été déployé plusieurs jours avant l’impact. Le petit satellite, développé par l’agence spatiale italienne, a survolé Dimorphos quelques minutes seulement après la collision pour collecter les images.
L’agence spatiale italienne a publié mardi les premières images de LICIACube. De grandes traînées de matériau de la surface de Dimorphos, également appelées éjectas, peuvent être vues sur les images, ainsi que ce qui semble être un cratère. Avant la collision, les scientifiques ont estimé que la collision creuserait un cratère sur l’astéroïde et ferait exploser entre 9.979 et 99.790 kilogrammes d’éjectas dans l’espace.
Il faudra des semaines d’observation pour déterminer avec précision à quel point l’impact a modifié l’orbite de Dimorphos autour de Didymos. La mission DART fournira des données clés aux scientifiques et aux ingénieurs sur la manière d’étendre potentiellement la technologie pour dévier un astéroïde de sa trajectoire en cas de besoin.