La Grèce sous tension avant le vote décisif sur de nouvelles mesures d’austérité

La colère gronde dans le pays. Le parlement grec doit voter une nouvelle série de mesures d’austérité dans la nuit de dimanche à lundi. Parmi celles-ci, un abaissement de 22 % du SMIC, une dérégulation du marché du travail, et une réforme des retraites complémentaires. C’est la condition mise par les européens et les créanciers de la Grèce pour obtenir un nouveau prêt d’au moins 130 milliards d’euros sans lequel la faillite menace. De nouvelles manifestations sont prévues dimanche après-midi, avec de nouveaux accrochages à prévoir.

Un prêt de 130 milliards d’euros à la clé

Si le texte est voté, le Premier ministre Lucas Papademos recevra mandat du parlement pour réaliser les réformes d’austérité demandées par les partenaires européens et créanciers de la Grèce en échange d’un nouveau prêt d’au moins 130 milliards d’euros pour lui éviter la perspective d’une faillite rapide.

Le vote portera aussi sur un programme d’échange d’obligations réduisant sa dette à 120% du PIB d’ici 2020 via l’émission de nouveaux titres de droit britannique, dont la valeur faciale aura été réduite de moitié.

Enfin, les députés voteront sur un schéma de recapitalisation des banques grecques prévoyant la possibilité d’une nationalisation douce si elles ne trouvent pas les moyens de se recapitaliser dans le secteur privé dans les mois à venir.

Ce paquet de mesures qui a reçu le soutien des deux partis au gouvernement de coalition (socialiste et conservateur) a néanmoins provoqué de sérieux remous et fissures, avec la démission de six ministres durant la semaine.

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