La Grèce espère trouver son salut dans un gisement de gaz

Un gisement de gaz naturel offshore pourrait-il résoudre les difficultés budgétaires grecques? C’est en tout cas ce que laisse entrevoir une étude présentée au mois de juin au Premier ministre grec Antonis Samaras et que s’est procurée Reuters.

Selon cette étude, qui rassemble des données scientifiques, les réserves situées au large de la Crète pourraient avoisiner les 3.500 milliards de mètres-cube de gaz, de quoi répondre aux besoins en gaz de l’Europe pendant plus de six ans, et un gisement de pétrole d’environ 1,5 milliard de barils.

Si leur présence était avérée et leur exploitation possible, ces ressources pourraient représenter une manne inespérée pour la Grèce, lourdement endettée, et dont les importations d’énergie représentent chaque année l’équivalent 5% de son produit intérieur brut.

Encore-faut-il que soit confirmée l’estimation des scientifiques, qui chiffrent les recettes potentielles liées à ces réserves à 599 milliards de dollars (460 milliards d’euros) sur 25 ans.

L’exploitation de ces ressources prendrait de toute façon plusieurs années. Athènes a lancé une procédure d’octroi de permis et a commandé des études sismiques pour préciser l’étendue des réserves d’hydrocarbures. Les résultats sont attendus mi-2013.

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