Sa garde à vue, sur commission rogatoire des juges d’instruction, peut durer jusqu’à 96 heures, l’enquête s’intéressant à des faits présumés d’escroquerie en bande organisée.
Si les magistrats estiment au terme de sa garde à vue qu’ily a des indices concordants sur sa participation à une présumée escroquerie, il pourrait être mis en examen pour complicité ourecel de ce délit, indique-t-on de source proche de l’enquête.
L’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée François Pérol a également été entendu la semaine dernière dans cetteaffaire mais il n’a pas été placé en garde à vue, a-t-on préciséde source judiciaire.
L’enquête devrait ensuite s’intéresser à Claude Guéant,ex-secrétaire général de l’Elysée, selon une source proche de l’enquête.
A ce jour, trois personnes ont été mises en examen pour"escroquerie en bande organisée" dans ce dossier : l’ex-juge arbitre Pierre Estoup, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, et Jean-François Rocchi, l’ancien président du Consortium de réalisation (CDR), organisme chargé de gérer lepassif du Crédit Lyonnais.