Le chef du gouvernement ne s’est pas exprimé précisément sur les objectifs de réduction du déficit public, qui inclut les comptes de l’Etat, mais aussi ceux de la sécurité sociale et des collectivités locales. Ce déficit doit, selon le programme de stabilité présenté par la France, être réduit à 3,7% du PIB fin 2013, puis 2,9% fin 2014. La Commission européenne a donné deux ans de plus à la France pour réduire son déficit à 3% du PIB, à fin 2015.
Selon les députés UMP et UDI de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le déficit public pourrait atteindre au moins 4% du PIB en 2013, une dérive expliquée en particulier par des recettes fiscales inférieures d’au moins 15 milliards d’euros à la prévision.
Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, leur a répondu en assurant que les dépenses seraient tenues cette année et que le gouvernement procéderait à des "ajustements" si les recettes sont moins élevées que prévu. Pierre Moscovici a cependant une nouvelle confirmé que le gouvernement ne prévoyait pas de loi de finances rectificative pour l’année 2013