"Il y a des conditions soumises à l’envoi éventuel d’armes et pour le moment la France n’a pas modifié sa position", a-t-il dit aux agences de presse. "Nous avons cette faculté mais nous n’avons pas livré des armes létales, voilà la position qui est la nôtre."
Selon des sources au fait du dossier à Londres, la Grande-Bretagne a renoncé à armer les rebelles syriens et n’exclut pas que le président Bachar al Assad puisse rester au pouvoir pendant encore plusieurs années ( ).
L’évolution de la position britannique s’explique notamment par l’hostilité de l’opinion publique à un quelconque engagement aux côtés des rebelles syriens et par la crainte de voir les armes envoyées aux insurgés tomber entre les mains de groupes islamistes farouchement anti-occidentaux.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé fin mai de lever l’embargo européen sur les armes destinées à la Syrie afin de venir en aide à la rébelllion. Cette décision allait dans le sens de Londres et de Paris qui dès le mois de mars avaient prôné une levée rapide de l’embargo.