Cette commande, annoncée à l’occasion de la visite de Florence Parly de l’usine Dassault Aviation de Argonay, en Haute-Savoie, permettra à l’armée française de disposer d’ici à fin 2025, de 129 Rafale aux « capacités opérationnelles renouvelées », indique le ministère dans un communiqué.
La Direction générale de l’armement lancera, dès février, les premières commandes aux sociétés Dassault Aviation, Safran et Thales, relève-t-on de même source.
Le remplacement des avions et capteurs d’occasion achetés par la Grèce permettra à l’armée de l’Air et de l’Espace de disposer de matériels neufs aux derniers standards et au meilleur niveau capacitaire, et de garantir le maintien en activité de la chaîne de production du Rafale jusqu’en décembre 2025 et la pérennité de son écosystème industriel, fragilisé par la crise que traverse le secteur de l’aéronautique civile, relève le communiqué.
La fabrication de ces 12 avions neufs au dernier standard F3R représente une année de livraisons à la France pour 7000 employés au sein de sociétés comme Dassault, Safran et Thales et des 500 PME sous-traitantes impliqués dans la chaîne d’approvisionnement du programme Rafale, explique-t-on.