La conférence de Genève II vise la création d’un « organe de gouvernement transitoire »

Des hauts responsables des pays amis de la Syrie et des représentants du Conseil national syrien (CNS), réunis vendredi à Londres, ont affirmé que l’objectif de la conférence de Genève II est la mise en place d’un « organe de gouvernement transitoire » (OGT) doté des pouvoirs exécutifs.

Les onze pays occidentaux et arabes ayant participé à la réunion de Londres avec des représentants de l’opposition syrienne ont également été unanimes à souligner que Bachar Al Assad et les membres de son régime "n’auront aucun rôle dans le futur gouvernement de transition syrien".

Et d’ajouter que la mise en place d’un tel gouvernement de transition doté de tous les pouvoirs est "la seule voie viable" pour mettre un terme au bain de sang en Syrie et aux souffrances de la population civile.

Cette réunion a regroupé les représentants de la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Turquie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Qatar, l’Egypte et la Jordanie.

Les participants à cette rencontre se sont félicités de la décision du CNS de participer à la conférence de Genève II et de leur volonté d’établir un état démocratique, pluraliste et respectueux des droits de l’Homme.

La conférence de Genève II, prévue le 22 janvier prochain, vise à mettre fin à la guerre civile en Syrie et amorcer une transition politique dans ce pays. La première conférence de Genève sur la Syrie avait préconisé la constitution d’un gouvernement de transition et l’organisation d’élections législatives libres sous la supervision de l’ONU.

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