Selon les médias, le futur gouvernement belge élaborera, dans un délai de six mois après son entrée en fonction, un plan d’équipement permettant de remplacer les centrales actuellement en activité par de nouvelles sources d’énergie diversifiées.
La date effective de la fermeture des premiers réacteurs sera fixée ultérieurement, en fonction du calendrier nécessaire à la mise en oeuvre d’alternatives au nucléaire.
L’accord s’appuie sur une loi adoptée en 2003 prévoyant la fermeture des trois plus anciens réacteurs du pays d’ici 2015 et une sortie complète du nucléaire d’ici 2025. La Belgique dispose de sept réacteurs répartis sur deux centrales nucléaires (Tihange au sud et Doel au nord).
Le débat sur le bien-fondé du nucléaire a surtout été relancé en Belgique, après l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, en mars dernier.