L’homme a été neutralisé vers 20h15 au centre de la capitale belge. Ses jours sont en danger mais il n’est pas mort, contrairement à ce qui a été indiqué dans un premier temps. Il a été conduit à l’hôpital, selon le parquet de Bruxelles.
Les forces de l’ordre ont installé un important périmètre de sécurité sur le lieu de l’attaque.
L’homme n’est pas connu des services de police pour des faits de terrorisme. Il aurait foncé sur des militaires armé d’un couteau. Il en aurait blessé un au visage et un deuxième à la main, d’après le parquet. Les militaires ont riposté en tirant sur l’assaillant.
Le Centre de crise belge a indiqué que la situation était "sous contrôle".
Sur Twitter, le Premier ministre belge, Charles Michel, a apporté "tout notre soutien à nos militaires". "Nos services de sécurité restent attentifs. Nous suivons la situation de près", ajoute-t-il.
Bruxelles, cible d’un triple attentat suicide qui a fait 32 morts le 22 mars 2016 à l’aéroport de Zaventem et dans la station de métro de Maelbeek, est en alerte renforcée, des patrouilles de militaires suppléant le travail des policiers.
La capitale belge a aussi été le point de départ des commandos islamistes qui ont frappé à Paris le 13 novembre 2015, faisant 130 morts.
En juin, un homme qui transportait une bombe artisanale a été abattu par un soldat belge dans la gare de Bruxelles-Central. Une perquisition à son domicile avait établi qu’il était un sympathisant de l’organisation Etat islamique (EI).