L’arrivée des premiers F-35 en Israël retardée par la météo

L’arrivée prévue lundi en Israël de deux premiers avions de chasse furtifs américains F-35 a été retardée en raison de conditions météorologiques à leur base de départ en Italie, a-t-on appris de source militaire israélienne.

Un haut responsable du groupe de défense américain Lockheed Martin, constructeur des appareils, a assuré que l’avion, qui a subi plusieurs revers par le passé, n’était pas en cause, mais un manque de visibilité et des règles de décollage en Italie, d’où les deux avions devaient s’envoler pour Israël.

Il n’a pas certifié que les avions seraient bien livrés ce lundi comme prévu.

La livraison des deux premiers exemplaires du F-35 est un événement majeur en Israël, jaloux de préserver son avantage militaire au Moyen-Orient où il compte de nombreux ennemis.

Ils devaient être reçus en grande pompe lundi vers 14H00 (12H00 GMT) sur la base aérienne israélienne de Nevatim (sud), en présence des plus hauts dirigeants israéliens et des représentants des grands médias internationaux.

Mais, a annoncé par haut-parleurs un officiel militaire israélien, "le décollage de l’Adir a été retardé conformément aux règles de sécurité américaines". Adir ("puissant" en hébreu) est le nom donné par Israël à l’appareil. Lockheed Martin, lui, invoque les réglementations italiennes.

La situation devait être réexaminée à 16H30 (14H30 GMT), a précisé l’officiel.

Le programme F-35, lancé au début des années 1990, est le plus cher de l’histoire militaire. Mais l’avion a subi plusieurs contretemps, dont un mystérieux feu de moteur en 2014. Parmi les défauts techniques et bugs informatiques mis au jour: le risque pour un pilote pesant moins de 62 kilos d’être tué par son propre système d’éjection. Lockheed Martin assure avoir réglé ces problèmes.

Jack Crisler, un vice-président de Lockheed Martin, a dit sur place ne pas savoir si les deux F-35 arriveraient lundi. "Je ne suis pas en mesure de prédire ce que la nature nous réserve".

Le F-35 "est capable de voler" par mauvais temps, a-t-il assuré à l’AFP, "c’est ce qu’il fait tous les jours". Mais, a-t-il ajouté, "on est face à des règlements locaux en vigueur en Italie qui disent que vous devez disposer d’une certaine visibilité pour qu’on vous laisse décoller".

"Aucun problème avec l’avion. C’est une plate-forme tout-temps", a-t-il insisté.

Les avions devaient prendre leur essor d’une base aérienne proche de Milan (nord de l’Italie), a-t-il dit.

AFP

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite