"Je regrette vivement la publication de ces dessins, de ces caricatures", a déclaré M. Fries, qui était l’invité de la radio privée Medi1.
"La liberté d’expression est un principe garanti par la Constitution française, et ce principe n’a pas à être remis en cause. Mais je déplore en l’espèce que ce journal ait utilisé cette liberté d’expression de façon excessive et de manière choquante pour les musulmans, en faisant en réalité de la provocation, dans un contexte déjà très sensible", a-t-il ajouté.
L’ambassadeur a assuré que ses services travaillaient "très étroitement avec les autorités marocaines" pour assurer la sécurité des représentations et intérêt de la France au Maroc.
"Nous faisons pleinement confiance aux autorités marocaines (…). C’est donc pour ces raisons qu’aucune fermeture d’établissement ou de représentation diplomatique ou consulaire française n’est envisagée", a-t-il souligné.
Charles Fries a lancé "un appel au sang-froid, au calme et à l’esprit de responsabilité". "Ce sont des caricatures, qui encore une fois sont des provocations, mais on sait combien le peuple français et le peuple marocain sont des peuples frères", a-t-il noté.
"Bien sûr ces caricatures sont choquantes pour les musulmans, mais il ne faut surtout pas tomber dans le piège qui a été tendu par les auteurs de ces dessins", a-t-il conclu.