Le co-fondateur du Front national, qui a assigné le FN en justice début juin et qui se dit victime d’une "infamie", est arrivé vers 10h00 au tribunal pour assister à l’audience. La décision devrait être mise en délibéré.
"Je n’ai pas de crainte à avoir", a déclaré Marine Le Pen sur LCI et Radio Classique. "Les tribunaux vont constater que la procédure qui a été utilisée est parfaitement régulière. Les droits de Jean-Marie Le Pen ont été totalement respectés même face à son mépris qui a consisté à refuser de venir s’expliquer devant le bureau exécutif".
"Je ne crois pas que ce soit une journée décisive pour le Front National. Le Front national va très bien, le Front national est tout à fait en cohésion avec lui-même", a-t-elle ajouté. "L’affaire Jean-Marie Le Pen est une affaire qui se réglera et devant les tribunaux et surtout devant les militants".
La direction du FN a suspendu le 4 mai Jean-Marie Le Pen de sa qualité d’adhérent du parti après une série de déclarations polémiques dans l’attente d’une assemblée générale extraordinaire destinée à modifier les statuts de la formation, notamment la suppression de sa présidence d’honneur.