Istanbul abrite le 38-ème Congrès de la Fédération internationale des droits de l’homme

La Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme (FIDH) a entamé, jeudi à Istanbul, les travaux de son 38-ème Congrès, qui se tient cette année sous le thème principal des "transitions politiques et droits humains : expériences et défis".

Plus de 155 Organisations venant de 120 pays à travers le monde prennent part à ce Congrès, qui se poursuivra jusqu’au 27 mai courant, a précisé la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, lors de la séance de l’ouverture qui a été marquée par la participation du vice-premier ministre turc, Bechir Atalay, du président de la Cour pénale internationale, Song Sang-Hyun, et de la procureur générale, Fatou Bensouda.

Le Congrès du FIDH est un événement majeur qui réunit tous les trois ans les défenseurs des droits humains issus des organisations membres de la Fédération, ainsi que d’autres partenaires venus du monde entier, pour des échanges d’expériences et des alliances bénéfiques, a-t-elle souligné.

Les participants débattront de plusieurs sujets se rapportant notamment à la lutte contre l’impunité, au renforcement de la justice, au soutien aux institutions et ONG, à la place de la religion, au rô le des femmes comme actrices de la transition, aux droits des minorités, aux droits économiques et sociaux et au rô le des entreprises et des institutions financières internationales en période de transition.

Des centaines acteurs du monde de défense des droits humains prennent part à ce rendez-vous, dont la marocaine Amina Bouayach, vice-présidente de la FIDH, l’iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix en 2003, la Pakistanaise Asma Jahangir, rapporteur spécial des Nations-unies sur la liberté de religion de 2004 à 2012, le tunisien Kamel Jendoubi, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections.

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