L’opposition syrienne se réunit à Istanbul pour trancher la question de sa participation à « Genève 2 »
Cette conférence internationale dite "Genève 2" est une idée des Etats-Unis et de la Russie. Des pressions sont faites sur la coalition nationale syrienne pour y prendre part aux cô tés de représentants du régime de Damas.
L’opposition syrienne, toujours réticente, demande des garanties à la communauté internationale concernant un départ imminent du président Bachar Al Assad comme condition à sa participation à cette conférence.
Les soutiens de l’opposition, les Etats-Unis en tête, ont essayé de rassurer la Coalition syrienne à ce sujet, en soulignant, à l’issue d’une réunion des Amis du peuple syrien mercredi à Amman, que le président Al Assad et ses proches "qui ont du sang sur les mains" "’ne pourront tenir aucun rô le dans le futur de la Syrie".
Outre la question de la participation à "Genève 2", la réunion d’Istanbul sera consacrée également à l’élection d’un nouveau président de la Coalition, en remplacement du démissionnaire Ahmed Mouad Al Khatib, et à se prononcer sur le Cabinet ministériel, qui sera présenté par Ghassan Hito, Premier ministre, élus en mars dernier par l’opposition pour gérer les territoires aux mains de la rébellion.
La réunion d’Istanbul, qui se poursuivra jusqu’à samedi prochain, se tient dans un contexte difficile pour la rébellion sur le terrain, après le lancement ces derniers jours par l’armée syrienne d’une vaste offensive sur Qousseir, une ville stratégique de l’Ouest de la Syrie tenue par les insurgés.
