"Dans une démocratie occidentale et libérale, la sphère publique est ouverte et sûre pour tous, hommes ou femmes, et ni le harcèlement ni la discrimination n’y ont la moindre place", a dit Netanyahu en conseil des ministres.
Le Premier ministre a dit avoir ordonné aux autorités compétentes de sanctionner "quiconque crache, lève la main (pour frapper) ou harcèle", et de retirer des rues les panneaux instituant une séparation entre hommes et femmes dans certains quartiers ultra-orthodoxes.
Sa déclaration semble avoir été provoquée par des tensions très médiatisées ce week-end concernant la ville de Beit Shemesh, à proximité de Jérusalem.
Naama Margolese, 8 ans, a déclaré à la télévision qu’elle était terrifiée à l’idée de se rendre à pied à son école orthodoxe modérée parce que des passants exigeaient qu’elle "s’habille en haredi" – terme hébreu désignant des juifs ou des juives vêtus de noir et vivant dans le "respect" de Dieu. "J’ai peur d’être blessée ou quelque chose de ce genre", a-t-elle dit.