Mais les possibilités d’alliances en vue d’une coalition gouvernementale restent ouvertes.
Aucune des trois forces arrivées en tête n’a gagné plus d’une cinquantaine de sièges au Parlement à l’issue du scrutin du 12 mai, marqué par une abstention record depuis les premières élections multipartites de 2005.
Dans un système calibré pour parcelliser le Parlement après la chute du dictateur Saddam Hussein lors de l’invasion emmenée par les Américains en 2003, "La marche pour la réforme" de Moqtada Sadr est loin d’être assurée de gouverner l’Irak pour les quatre prochaines années.
Les négociations pour former une coalition gouvernementale avaient déjà débuté dès la fin du vote il y a une semaine, sous le haut patronage des deux puissances agissantes en Irak –les Etats-Unis et l’Iran–, qui rejettent toutes deux le turbulent leader chiite.