Hollande est prêt à examiner une demande de grâce pour Jérôme Kerviel
L’Elysée a fait savoir samedi qu’une éventuelle grâce présidentielle demandée par Jérôme Kerviel serait examinée selon les procédures habituelles et que toute demande d’aménagement de peine devait être soumise à la justice.
Le président de la République "est le garant constitutionnel de l’indépendance de l’autorité judiciaire et à ce titre, il est attaché au respect des décisions prises par les juridictions françaises", a fait savoir l’Elysée.
Le parquet général de Paris a invité l’ex-trader, condamné à trois ans de prison ferme pour avoir fait perdre 4,9 milliards d’euros à la Société Générale en 2008, à se présenter au plus tard dimanche 15h00 au commissariat de Menton (Alpes-Maritimes). Dans le cas contraire, l’ancien courtier de 37 ans pourrait être interpellé dès lundi.