Guinée-Bissau: la communauté internationale doit continuer à faire pression sur les militaires (PM capverdien)

La communauté internationale doit continuer à "faire pression" sur les militaires qui ont pris le pouvoir en Guinée Bissau le 12 avril, a affirmé dimanche à Lisbonne le Premier ministre du Cap-Vert, José Maria Neves.

"Je pense que la communauté internationale doit continuer à faire pression (…). Rien ne justifie les coups d’Etat", a déclaré aux journalistes le chef du gouvernement capverdien qui a entamé dimanche une visite de deux jours au Portugal.

Jeudi dernier, les pays lusophones ont plaidé devant le Conseil de sécurité pour l’envoi d’une force mandatée par l’ONU afin de "rétablir l’ordre constitutionnel" en Guinée Bissau.

"En l’absence d’une évolution positive, le Cap-Vert soutient la constitution d’une force d’interposition", a affirmé le Premier ministre capverdien, qui a appelé à la libération immédiate des dirigeants détenus par l’armée.

Samedi, le chef de la diplomatie portugaise, Paulo Portas, avait réitéré son appel pour un retour à la normalité afin de restaurer la démocratie qui permet d’assurer la paix et la sécurité.

Le 12 avril dernier, l’armée a pris le pouvoir en Guinée-Bissau, une ancienne colonie portugaise. Lors de ce coup d’Etat, survenu entre les deux tours de la présidentielle, le président intérimaire Raimundo Pereira et le Premier ministre Carlos Gomes Junior ont été arrêtés.

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