"La dette, on voit bien qu’elle est massive et qu’il faut la réduire à tout prix, sauf au prix de la stagnation et de la récession", a-t-il affirmé. "Le chemin de crête est étroit et les gouvernements européens ont du mal à le suivre parce qu’ils ne veulent pas prendre la mesure de l’ampleur du problème", a-t-il estimé.
Il a reproché en creux aux dirigeants de la zone euro de "pousser le problème devant" en assortissant leurs prêts à Athènes d’exigences draconiennes en matière d’austérité. "La boule de neige grossit et rend la difficulté de plus en plus grande et la croissance est de moins en moins là", a-t-il déploré.