Fusillade au Texas: les enquêteurs s’orientent vers « la piste familiale »
"Nous pouvons vous dire qu’il y avait un différend familial", a déclaré Freeman Martin, du département du la sécurité publique de l’Etat, lors d’un point de presse lundi, affirmant que la fusillade n’était pas motivée par "la haine de la religion ou de la race des victimes".
L’auteur de l’attaque, Devin Patrick Kelley, avait envoyé des messages menaçants à sa belle-mère, qui fréquentait l’église mais qui n’était pas présente au moment du massacre, a fait savoir le responsable texan, ajoutant que les victimes sont âgées de cinq à 72 ans.
L’assaillant, 26 ans, habillé en noir et portant une veste militaire et armé d’un fusil semi-automatique militaire de type AR-15, avait ouvert le feu à l’extérieur de la petite église de Sutherland Springs, dimanche en fin de matinée, avant de pénétrer à l’intérieur et continuer à tirer sur les personnes suivant la messe.
L’ex-militaire qui avait été jugé dans une cour martiale en 2012 pour violences contre son épouse et son enfant, s’est suicidé après avoir tenté de fuir les lieux du massacre, selon la police.
Le président Donald Trump, actuellement en tournée en Asie, a réagi à cet incident en affirmant que la fusillade était perpétrée par un "individu très dérangé, avec beaucoup de problèmes mentaux" et qu’il ne s’agit pas d’une question liée aux armes.
L’incident tragique intervient quelques jours après l’attaque terroriste qui a fait 8 morts et une dizaine de blessés à New York, et quelques semaines après la fusillade de Las Vegas, dans le Nevada lorsqu’un homme armé a ouvert le feu sur les spectateurs d’un concert de musique, tuant au moins 59 personnes et blessant 527 autres.