Selon son équipe, le candidat socialiste, favori des sondages mais dont l’écart avec Nicolas Sarkozy paraÂŒt se resserrer, souhaitait "parler aux électeurs du Front national" quelques heures avant la fermeture de la campagne.
"Si vous êtes venus aussi nombreux, c’est que vous voulez exprimer une inquiétude", a-t-il dit à Hombourg-Haut, juché sur une camionnette, à quelques centaines de personnes rassemblées au c?ur de la cité Chapelle, une cité minière des années 1950.
"Vous l’avez exprimé de multiples façons au premier tour", a-t-il ajouté dans cette commune ouvrière qui a accordé 31,74% de ses suffrages à Marine Le Pen, la plaçant en tête devant lui-même, second avec 26,98% des voix.
"Nous avons le devoir d’être ensemble, réconciliés. Je ne veux pas d’une France qui se divise entre ceux qui habitent certains quartiers et d’autres, une France qui se sépare entre ceux qui ont une telle religion ou telle autre. Je ne veux pas d’une France qui se méfie d’une autre", a-t-il dit.
C’est dans ce même bassin minier de Lorraine que François Mitterrand avait débuté sa campagne en 1981.