Le personnel, lui, s’inquiète des conséqunces – inévitables – pour l’emploi. Il est question d’un business plan baptisé "Arthur 3", qui menacerait 250 emplois à Haussmann : le Printemps deviendrait un magasin encore plus luxueux, dont le rayon enfants serait supprimé au profit d’une grand espace dévolu à l’ameublement de luxe.
L’intersyndicale CGT, CFDT, UGICT-CGT et SAPP avait saisi, fin mai, le procureur de la République, pour lui demander de diligenter une enquête sur des "montages financiers opaques". En vain. La vente a été, très discrètement, finalisée au Luxembourg il y a quelques jours. En désespoir de cause, l’intersyndicale a lancé une procédure en référé pour bloquer la vente, ou tout au moins la retarder. L’audience est fixée ce mardi, en fin de matinée.
