Cette révision, liée à des corrections saisonnières selon l’Institut national de la statistique, conforte les objectifs fixés par le gouvernement, qui table sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 1,4% pour l’ensemble de l’année 2019.
Avec ces résultats, l’"acquis de croissance" – c’est-à-dire le niveau que le PIB atteindrait à la fin de l’année si la croissance restait nulle au cours du prochain semestre – était au 30 juin de 1,1%, au lieu des 1% initialement prévus.
Ce niveau est une bonne nouvelle pour le gouvernement, dans un contexte de ralentissement généralisé de l’activité au sein de la zone euro. "Nous avons un niveau de croissance qui est solide", a assuré mardi sur LCI le ministre de L’Economie Bruno Le Maire, qui a précisé maintenir sa prévision de croissance à 1,4% pour l’ensemble de 2019.
Selon la Banque de France, mais aussi selon l’OCDE, le FMI et la Commission européenne, l’activité économique devrait progresser de 1,3% cette année, contre 1,7% en 2018.
