Le technicien belge, annoncé à la tête de l’équipe marocaine le 5 juillet et qui n’a pu prendre ses fonctions qu’après la fin de ses engagements avec le club saoudien d’Al Hilal, s’est montré confiant quant à sa première expérience comme entraîneur d’une sélection nationale.
"Certes c’est ma première expérience à la tête d’une équipe nationale. C’est très différent par rapport au travail dans les clubs, mais je sais comment ca marche dans une sélection, car j’ai joué plusieurs années pour l’équipe Belge (86 sélections)", a-t-il affirmé, ajoutant que "dans le job d’un sélectionneur, on doit recourir à davantage de communication, car on ne rencontre les joueurs que sur des périodes éloignées".
"Le fait d’avoir vécu dans la ville de Marseille, où il y a une importante communauté marocaine et en Arabie Saoudite, peut m’aider à comprendre les mentalités, alors je suis confiant que ca va marcher", a-t-il dit.
Gerets affirme, en outre, qu’il n’a pas hésité à relever ce défi, assurant que c’est un "choix du cœur".
"Quand j’ai été contacté par la Fédération en vue de prendre en main la sélection marocaine, je n’ai pas hésité à accepter ce challenge ", a-t-il dit, ajoutant: "dans des cas pareils, c’est toujours mon cœur qui décide et jusqu’à présent je ne me suis pas trompé".
"J’ai senti chez les responsables de la FRMF une volonté ferme de travailler ensemble pour atteindre les objectifs escomptés", a encore souligné le sélectionneur national, pour qui "les chantiers engagés par la Fédération pour développer le football sont de nature à réduire le fossé entre les joueurs évoluant aux championnats locaux et ceux qui jouent à l’étranger".
Dans ce sens, Gerets a affirmé que le critère majeur pour qu’un joueur mérite sa place à la sélection est qu’il sente la fierté de porter le maillot national, abstraction faite du championnat dans lequel il évolue.
"Lors du premier match, contre la Centrafrique, il ya eu, certes, beaucoup de choses à revoir, mais l’essentiel était que les joueurs ont fait preuve d’une grande volonté de bien faire, ce qui permet de dire que l’équipe va dans le bon sens, surtout avec le niveau technique du groupe", a-t-il indiqué.
Revenant sur la période où il était engagé avec le Hilal saoudien, tout en étant attendu pour prendre en main l’équipe marocaine, Gerets a dit: "je savais que l’entraîneur adjoint Dominique Cuperly, que j’ai côtoyé deux ans durant à l’Olympique de Marseille, allait faire un bon travail".
Soulignant qu’il a tenu ses engagements avec le Hilal " jusqu’à la dernière minute", il a qualifié son séjour en Arabie Saoudite d’"expérience fantastique aussi bien sur le plan professionnel qu’humain".
Source MAP