La rupture de trois oléoducs après un glissement de terrain dans l’est de l’Équateur a provoqué une pollution un sous-affluent de l’Amazone, a rapporté mercredi la compagnie pétrolière publique Petroecuador.
Les dégâts se sont produits mardi soir à la frontière entre les provinces de Napo et de Sucumbios. Ils « ont provoqué un déversement de pétrole dans le Coca », qui se jette dans le Napo, un affluent de l’Amazone.
C’est un glissement de terrain qui a endommagé ces tubes transportant du brut et des carburants, a déclaré Petroecuador dans un communiqué.
Le Système d’oléoducs transéquatorien (SOTE), géré par l’entreprise OCP Ecuador, et l’oléoduc Shushufindi-Quito ont été touchés par le glissement de terrain.
Les dégâts ont entraîné l’arrêt temporaire de la distribution de pétrole, mais les autorités ont assuré que la production et les exportations se poursuivaient normalement.
Le pétrole est le principal produit d’exportation de l’Équateur, avec un montant de 7,731 milliards de dollars en 2019.
Sans préciser le volume de pétrole brut et de carburant déversé dans la rivière, la compagnie pétrolière publique a indiqué qu’elle avait placé des barrières pour empêcher la pollution des sources d’eau potable dans la ville d’El Coca.
Par mesure de précaution, le service de distribution d’eau a été suspendu et les entreprises concernées travaillent pour permettre à un autre aqueduc de réapprovisionner la population.
Petroecuador a déclaré oeuvrer à la dépollution des lieux, en collaboration avec OCP Ecuador.