Environ 650.000 européens décèdent chaque année « prématurément » des effets du tabagisme

Chaque année, environ 650.000 européens décèdent prématurément des effets du tabac, indique vendredi la commission européenne.

Environ 80. 000 adultes, dont près de 20 .000 non-fumeurs, sont morts en 2002, dans l’Union Européenne des suites de maladies causées par l’exposition à la fumée de tabac chez eux et sur leur lieu de travail.

Pour l’ensemble de l’Union Européenne, près de 13 millions de personnes souffrent d’une ou de plusieurs des maladies liées au tabagisme (bronchites et autres infections des voies respiratoires inférieures, maladies pulmonaires obstructives chroniques, attaques, crises cardiaques, obstructions artérielles et autres maladies cardiovasculaires).

Pour contrer ce fléau , l’Union Européenne et ses Etats membres ont établi une législation relative aux produits du tabac et à la publicité pour ces produits. Cette législation est destinée à concilier les objectifs du marché intérieur et la nécessité de garantir un niveau de protection élevé de la santé publique dans l’ensemble de l’Union.

Actuellement, quinze Etats membres ont promulgué des lois qui protègent les citoyens, de manière globale, contre l’exposition à la fumée de tabac.

Au niveau international, l’Union participe activement à la lutte contre le tabagisme en jouant un rôle moteur dans la conception de la convention-cadre de l’Organisation mondiale de la santé sur la lutte antitabac, entrée en vigueur le 27 février 2005.

Selon l’exécutif européen, cette convention constitue le premier traité international de santé publique contraignant de l’OMS.

Elle prévoit un dispositif réglementaire international pour la lutte antitabac et couvre l’emballage et l’étiquetage, la publicité, la valorisation et le parrainage, la protection contre l’exposition à la fumée de tabac, la réglementation sur la composition des produits du tabac, le commerce illicite, les mesures fiscales et des mesures de fixation des prix, ainsi que la mise en avant de solutions de substitution économiquement viables pour les cultivateurs, souligne-t-on de même source.

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