L’ONU rend hommage aux FAR pour leur soutien aux victimes des violences postélectorales en Côte d’Ivoire

L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a rendu hommage à l’action du contingent des Forces armées royales (FAR) ayant permis de sauver des milliers de vie et de faire revenir des milliers de déplacés lors des violences postélectorales dans l’ouest ivoirien.

"L’ONUCI, grâce au bataillon marocain présent à Duekoué, a pu assurer la protection des églises catholique et protestante, traditionnellement reconnues comme des lieux de refuge des personnes déplacées internes dans ces deux localités lors des cycles de violence et d’affrontements armés qu’a connus cette partie du territoire depuis 2002", a déclaré le chef par intérim de la Division des droits de l’Homme de l’ONUCI, Guillaume Ngefa, lors d’un point de presse jeudi à Abidjan.

Il a relevé que cette action des éléments de FAR a permis de "sauver des milliers de vie".

M. Ngefa a également salué les initiatives prises par le bataillon marocain pour faire revenir plus de 6.000 personnes qui s’étaient réfugiées dans la forêt, en plus de l’accueil au sein de son camp militaire de plus de 200 fugitifs.

Selon l’ONUCI, au moins 1.012 personnes, dont 103 femmes et 42 enfants, ont été tuées dans l’ouest ivoirien, lors des violences politiques et intra-communautaires qui ont marqué la crise postélectorale, après le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaitre sa défaite à l’élection présidentielle du 28 novembre 2010.

L’ONU avait déjà salué en avril dernier, lorsque les combats faisaient rage entre les forces loyales à Gbagbo et celles fidèles au président élu Alassane Ouattara, le "dévouement" des éléments du contingent des FAR aux côtés des personnes qui ont fui ces affrontements meurtriers.

Le Maroc participe avec plus de 700 éléments des FAR à l’ONUCI, déployée en Côte d’Ivoire depuis le 4 avril 2004 pour contribuer au rétablissement de la paix et de la stabilité dans ce pays, qui était coupé en deux depuis le 19 septembre 2002, date de l’échec d’un coup d’Etat contre le président Gbagbo.

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