Enquête sur le spectaculaire suicide d’un accusé croate de Bosnie au TPIY

Les autorités néerlandaises enquêtent pour établir comment un accusé du Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie, le Croate de Bosnie Slobodan Praljak, a pu se suicider mercredi devant les juges du tribunal pénal international à La Haye, qui venaient de confirmer sa condamnation en appel.

L’autopsie rapide de l’accusé croate de Bosnie, Slobodan Praljak, constitue la "plus haute" priorité des enquêteurs, a annoncé jeudi le parquet néerlandais, ajoutant qu’un produit mortel avait été trouvé dans le récipient qu’il avait bu.

un "produit chimique mortel" a été trouvé dans le récipient dont M. Praljak avait avalé le contenu, selon le parquet néerlandais.

On ignore comment l’accusé a pu se trouver dans l’enceinte du tribunal en possession d’une fiole contenant le liquide suspect. Le porte-parole du TPIY a refusé de "communiquer là-dessus".

La salle d’audience, théâtre du drame, est désormais une "scène de crime" et la police néerlandaise a commencé à enquêter.

En 2006, l’ex-chef des Serbes de Croatie, Milan Babic, 50 ans, condamné à 13 ans de prison pour des exactions commises pendant la guerre de 1991-1995 en Croatie, s’était suicidé dans le centre de détention du TPIY à La Haye.

Babic était le deuxième détenu du tribunal à mettre fin à ses jours, après un autre Serbe de Croatie, Slavko Dokmanovic, en juin 1998.

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