Le nouveau parti, baptisé le "Parti de la liberté et de la justice", s’est défendu d’avoir une orientation "théocratique" et a assuré qu’il serait "indépendant" de la confrérie, dont les prises de position ont souvent suscité la méfiance de la population. Le Conseil consultatif du mouvement a décidé de lancer ce parti et a adopté en même temps son programme politique, a expliqué lors d’une conférence de presse Mohammed Hussein, le secrétaire général de la confrérie née il y a plus de 80 ans.
Le parti, dirigé par un membre du bureau politique des Frères musulmans, Mohammed al-Moursi, coordonnera ses positions avec la confrérie tout en restant un organe indépendant.