Le juge a ordonné la libération des fils de l’ancien raïs, qui restent en détention pour leur implication présumée dans une affaire de détournement de fonds publics et de corruption.
Début mars, Alaa et Jamal Moubarak, ainsi que leur père Hosni Moubarak, avaient été inculpés pour avoir entre autres empoché plus d’un milliard de livres (plus de 150 millions de dollars) du budget de l’Etat.
Selon l’instruction, cette somme destinée au maintien et à la restauration du palais présidentiel a été virée sur les comptes bancaires des Moubarak.
Au début, le procès impliquait, outre M. Moubarak, ses deux fils Alaa et Jamal, son ancien ministre de l’Intérieur Habib al-Adli, six anciens responsables de police de haut rang et l’homme d’affaires en fuite Hussein Salem, dans le meurtre des manifestants lors des événements de janvier 2011.
Lors de l’audience de lundi, consacrée essentiellement au passage en revue des preuves, la cour avait ordonné le report du procès au 6 juillet et la libération de Jamal et Alaa Moubarak, jugés avec leur père pour corruption du fait que leur détention préventive a dépassé la durée maximum de deux ans.