La démission de M. Arab il y a une dizaine de jours avait été présentée comme un signe de protestation contre les brutalités policières, après la diffusion d’images d’un manifestant dénudé et battu par la police devant le palais présidentiel au Caire.
Le gouvernement a nié qu’il ait démissionné pour cette raison.
Dans le communiqué, M. Arab a expliqué son geste par les "nombreuses difficultés" auxquelles fait face son ministère et a évoqué "l’atmosphère politique dans laquelle les Egyptiens ont perdu leur tolérance les uns pour les autres". Il a affirmé avoir retiré sa démission à la demande d’intellectuels.
L’Egypte est divisée entre les partisans islamistes du président Mohamed Morsi et l’opposition, en majorité libérale. Plusieurs collaborateurs de M. Morsi ont présenté leur démission ces derniers mois.