Le candidat à l’investiture socialiste pour l’élection présidentielle de 2012 a précisé sur Canal+ qu’il avait appris cette nouvelle "avec stupéfaction", mais qu’il fallait "faire très attention". "Il y a eu une inculpation, mais qui n’est pas une preuve de culpabilité", a-t-il souligné lors de l’émission Dimanche+.
Il a souligné qu’il fallait réagir "avec retenue et réserve et avec le souci de la justice", en rappelant le droit à "la présomption d’innocence".
Interrogé sur le fait que cette affaire pourrait empêcher DSK d’être candidat à l’élection présidentielle, l’ancien Premier secrétaire du Parti socialiste a affirmé qu’il était "trop tô t pour le dire". "Peut-être que cette affaire peut se dénouer très vite si l’on apprend qu’il n’y a finalement aucune charge sérieuse et que ce qui a été dit par cette femme n’est pas vrai, et nous le souhaitons tous", a ajouté le président du conseil général de Corrèze.
"Il va y avoir sûrement une enquête très rapide (…) La justice va sûrement aller très vite pour savoir quelle est la vérité", a également observé l’ancien Premier secrétaire du PS. "Commettre un acte de cette gravité, ça ne ressemble pas à l’homme que je connais", a-t-il ajouté.