Pour l’ancien ministre, il s’agit d’une «scène imaginaire» et le récit de son accusatrice est «calomnieux». «Il n’y avait eu aucun acte d’agression, aucune violence», a t-il déclaré lors de sa seule intervention télévisée, sur TF1. Il a concédé, lors de son audition par les enquêteurs à la mi-septembre, peu après son retour de New-York, avoir fait «des avances» à la journaliste, qui dément cette version.
A plusieurs reprises, Tristane Banon a affirmé que DSK avait tenté de la violer lors d’un entretien professionnel dans un appartement parisien en février 2003, décrivant un pugilat. Samedi dernier, lors d’un rassemblement pour la soutenir à Paris, Tristane Banon avait confié avoir «évidemment peur» de ce face-à-face. Sa mère, Anne Mansouret, avait dit espérer que sa fille «ne se laissera pas impressionner, qu’elle fera face» à Strauss-Kahn.