Le sommet mondial sur le climat a débouché sur « des mesures bienvenues, mais insuffisantes », a estimé samedi dans un communiqué le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui avait quitté Glasgow pour retrouver New York. En dépit de la conclusion d’un accord à Glasglow, M. Guterres a estimé que « notre planète fragile ne tient qu’à un fil », relevant que « la catastrophe climatique frappe toujours à notre porte »
« Les textes adoptés sont un compromis. Ils reflètent les intérêts, la situation, les contradictions et l’état de la volonté politique actuelle dans le monde », a-t-il poursuivi, déplorant « une volonté politique collective insuffisante pour surmonter de profondes contradictions ».
« La science nous dit que la priorité absolue doit être une réduction rapide, profonde et durable des émissions au cours de cette décennie », a souligné M. Guterres, notant que malgré la mise en œuvre des contributions déterminées au niveau national, les émissions continueront d’augmenter au cours de cette décennie, sur une voie qui nous mènera clairement à un niveau bien supérieur à 2 degrés d’ici la fin du siècle.
Le patron de l’ONU a donc appelé à déclencher le mode « urgence » pour rester en phase avec les objectifs de l’accord de Paris de contenir le réchauffement « bien en deçà » de 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, voir atteindre l’objectif idéal de +1,5°C.