COP22 : La charte africaine du tourisme durable et responsable signée à Marrakech
La charte africaine du tourisme durable et responsable a été signée, jeudi à Marrakech, en marge de la COP 22, par une vingtaine de pays africains dont le Maroc.
Cette charte a été signée par le Maroc, le Congo, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, l’Ethiopie, le Guinée-Bissau, le cap vert, le Burundi et la Côte d’Ivoire.
La Gambie, le Gabon, le Kenya, le Mali, la Mauritanie, la République Centrafricaine, le Nigéria, le Niger, le Sénégal, les Seychelles, le Soudan, la Zimbabwe, la Tunisie et le Tchad ont également signé cette charte africaine.
A cette occasion, M. Aziz Akhannouch en sa qualité de ministre du tourisme, a indiqué que "la charte signée aujourd’hui est un engagement pour l’avenir afin de promouvoir le tourisme durale au profit de l’Afrique tout en respectant la diversité et le patrimoine de chaque pays africain".
M. Akhannouch a rappelé que le Maroc a choisi de placer le tourisme mondial au cœur de la stratégie du tourisme 2020, en tant que levier pour l’accélération du développement économique et social.
De son côté, le président de la COP22, Salaheddine Mezouar, a mis en relief l’engagement du secteur touristique pour le développement durable et le rôle de ce secteur de l’accompagnement de cet élan en faveur du climat.
En effet, M. Mezouar a appelé à préserver les atouts touristiques des pays africains, mettant en relief les potentialités touristiques et la diversité culturelle de ces pays.
Pour sa part, la ministre du tourisme et des loisirs du Congo, Arlette Soudan Nonault, a indiqué que cette charte africaine est un outil important qui permet réellement d’accompagner la COP 22 dans la prise en charge de la dégradation de l’environnement.
Le forum ministériel sur les enjeux touristique et le climat en Afrique réunit plusieurs ministres du tourisme africains, dans l’objectif de réaffirmer l’importance du tourisme durable au sein des discussions sur le climat au niveau des COP.
Le tourisme durable, véritable levier de développement, est aussi une des solutions pour lutter contre le changement climatique sur le continent africain.