Lors d’un webinaire organisé sous le thème « De la continuité pédagogique à la résilience des systèmes éducatifs : comment apprendre et enseigner au XXIème siècle ? », dans le cadre de la coopération maroco-américaine dans le domaine de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique et des efforts déployés par les universités marocaines en matière d’enseignement à distance, M. Amzazi a mis en exergue l’important partenariat entre l’ambassade des États-Unis et le ministère, notamment à travers les programmes de l’USAID et du MCC.
Selon un communiqué du ministère, il a, également, exposé l’expérience de l’université marocaine en matière d’enseignement à distance et a mis l’accent sur l’importance de l’appropriation des technologies éducatives.
« Notre objectif est de mettre en place une plateforme assurant la continuité pédagogique et l’évaluation de l’apprentissage, afin de structurer ce riche portefeuille d’expériences capitalisées par les universités et de pérenniser l’enseignement à distance au Maroc », a-t-il fait observer.
Pour sa part, le ministre délégué chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha a précisé que « grâce à l’adhésion et la mobilisation impressionnantes des enseignants-chercheurs pour assurer la continuité de l’apprentissage dans le cadre du confinement, les étudiants ont pu suivre leurs cours à partir de chez eux », ajoutant qu’il s’agit aujourd’hui de capitaliser sur ces acquis pour promouvoir l’usage de la technologie au service de l’enseignement et de l’apprentissage.
L’ambassadeur des États-Unis au Maroc, David Fischer a, de son côté, estimé qu' »il n’y a aucun autre secteur dans lequel le partenariat entre les Etats-Unis et le Maroc est plus manifeste que celui de l’éducation », ajoutant que « les investissements des Etats-Unis dans le système marocain de l’éducation s’élèvent, à ce jour, à 2 milliards et demi de dirhams ».
« Ensemble, nous sommes en train de réinventer la manière avec laquelle les élèves marocains apprennent à lire, comment les établissements d’enseignement secondaire s’autogouvernent, comment les centres de formation professionnelle et les universités préparent leurs étudiants au marché de l’emploi et comment le secteur privé peut contribuer à l’éducation au Maroc », a-t-il fait remarquer.
Animé par des experts internationaux de Blackboard, leader mondial dans l’édition de logiciels destinés aux structures de l’enseignement, ce webinaire a réuni plus d’une quarantaine de participants représentant l’ensemble des universités marocaines.
Il a été l’occasion de discuter, notamment, des meilleures approches pédagogiques à adopter à l’aune de l’université marocaine de demain et au vu de la crise sanitaire actuelle liée au Covid-19 et ses conséquences sur les modes d’apprentissage, tant du point de vue de l’enseignant que celui de l’apprenant.
Les discussions ont également porté sur l’évaluation des apprentissages, la formation des enseignants à la pédagogie numérique, la conduite du changement dans la transition digitale et l’équité et l’accessibilité aux apprentissages au profit des étudiants.